En dépit des multiples réformes législatives et règlementaires, des actions-terrain de sensibilisation et de répression, conduites par des acteurs publics et privés, l’insécurité routière demeure une problématique au Burkina Faso. Les conducteurs de véhicules à quatre, trois et deux roues continuent de tuer et à se tuer sur nos routes. Au cours du troisième trimestre de 2018, les services de police ont enregistré 4908 cas d’accidents occasionnant 137 morts et 2932 blessés.
Et au nombre des facteurs à risque à l’origine de dommages sérieux en cas d’accident, figure le non-port du casque de protection par les usagers des engins à deux (02) roues.
Pour pallier ce facteur de risque, un décret voyait le jour le 20 avril 2005 (décret n°2005-231/PRES/PM/MCPA), portant obligation d’intégrer le casque aux équipements d’accompagnement des véhicules motorisés à deux roues lors de la vente.
Le casque constitue un véritable dispositif d’atténuation des risques de traumatisme crânien-cérébraux en situation d’accident. Il remplit trois (03) fonctions principales :
-il absorbe en partie l’impact du choc, ralentissant le mouvement d’arrêt de la tête et évitant ainsi que le cerveau ne heurte le crâne avec une force vive ;
- il répartit l’énergie de l’impact sur une plus grande surface, de sorte qu’elle ne se concentre pas sur des régions particulières du crâne ;
- il empêche le contact direct entre le crâne et l’objet heurté en formant une barrière mécanique entre la tête et l’objet.
Bien souvent, même lorsque l’usager porte le casque, celui-ci n’est aucunement attaché, ou pas comme il le faut, toute chose qui lui ôte toute son utilité en cas de collision. Aussi, le port du casque n’exempte pas du respect strict des règles de civisme et de courtoisie en matière de circulation routière.
Pour terminer, le port du casque est une mesure individuelle de protection.